Le fond de cette affaire ne m'intéresse pas. Que ces perquisitions soient légitimes ou non, ce qui m'importe plus c'est ce que l'on a vu de toi, Jean Luc, le camarade plus très sympa.

Toi le petit mâle blanc dominant, qui joue le coq devant les policiers avec tou.te.s tes disciples aussi rageuxses que toi, derrière toi. Le pseudo révolutionnaire en col blanc, dont l'égo finit par exploser au visages de nous tou.te.s.

Toi, qui pointes du doigt, le torse bombé, tel un gorille pétri de testostérone, tu vocifères, injures, bouscules, provoques, sans réfléchir au ridicule du spectacle que tu nous infliges.

"La République c'est moi!" "On ne touche pas à ma personne, je suis sacré"

Mais pour qui te prends-tu réellement Jean-Luc?
Toi, qui revendiquais le passage à une 6ème République, pour en finir avec "l'Homme" providentiel, tu viens de nous prouver (comme si l'on en avait encore besoin) que ta personne dépasse largement toutes tes convictions politiques, s'il t'en reste encore.

Cette indécence guidée par ton MOI fait écho à celui du président Macron que tu détestes tant.

C'est sûr, toi, tu n'as pas la même façon de mépriser les gens.
Toi tu invoques le complot contre TOI, toi "LE président" du groupe parlementaire, preuve que tu es bien au dessus de ton propre parti.
Et dis moi Jean-Luc, combien de gens, tu sais ces GENS dont tu parles si bien, sont perquisitionnés chaque jour, et peut-être sans véritable raison?
Combien de personnes auraient finies les menottes aux poignets et même en garde à vue après de tels agissements?
Toi bien sur, tu es bien au dessus de tout cela.

"On ne touche pas Monsieur Mélenchon!" répétait un de tes sbires.
Pitoyable.

Ton entreprise sectaire ne me fait même plus rire, elle m'effraie Jean-Luc.
Tu me fais penser à Jean-Marie Le Pen, quand il a commencé à embarrasser le Front National avec ses propres coups de sang, et ses petites phrases gênantes. C'est dire à quel point tu deviens nocif pour la gauche...

Toi, qui revendiques le retour de la retraite à 60 ans, tu ferais bien de te l'appliquer à toi-même Jean-Luc, parce que nous ne sommes pas là pour SUPPORTER un homme, mais uniquement pour se battre pour des idées.

Je ne t'embrasse pas, j'ai peur d'en prendre une.